La Bulgarie était en présidence du Conseil de l’Union européenne. Elle a travaillé sur la réforme de la directive du travail détaché. Concernant la réforme des règlements de Dublin, sept compromis ont été mis sur la table sans qu’aucun accord final n’ait pu être adopté.
En outre, le bilan sur la convention d’Istanbul visant à lutter contre les violences à l’égard des femmes est mitigé. En effet, l’Union européenne devait ratifier ce texte sous présidence bulgare. Certains députés européens se sont montrés très critiques envers ce choix.
Pour afficher ses ambitions, l’Autriche a choisi la formule "L’Europe qui protège". En effet, la nouvelle présidence entend faire de la protection des frontières extérieures et de la lutte contre l’immigration illégale une priorité. Le chancelier Sébastian Kurz, leader de la droite autrichienne a par ailleurs affirmé sa volonté de renforcer la subsidiarité, dans le sens d’une extension des compétences des Etats membres au détriment de celles de l’Union.
En outre, l’adhésion à l’Union européenne des pays des Balkans occidentaux, notamment la Serbie et le Monténégro, figure dans la liste des priorités autrichiennes.
C’est donc la perspective d’un rapprochement avec les pays du Groupe de Višegrad qui se profile.