Associations en alerte
Après avoir remis leurs propositions au Haut Conseil à la vie associative, les acteurs associatifs sont impatients de connaître le contenu de la « politique de vie associative ambitieuse » du Gouvernement. Un consensus s’est dégagé de la concertation lancée cet hiver par Edouard Philippe et Jean-Michel Blanquer avec le Mouvement associatif et le collectif des associations citoyennes.
Ces propositions sont actuellement entre les mains du Haut Conseil à la vie associative qui doit maintenant émettre un avis. Après la remise au Gouvernement, dans les semaines qui viennent, celui-ci présentera alors son plan.
Les associations espèrent un cadre d’action inscrit dans la durée du quinquennat et des moyens financiers pour compenser les coupes claires opérées par les pouvoirs publics. Entre autres, ils comptent bien que le fonds de développement de la vie associative soit doté de moyens dignes de son nom…
https://www.cressidf.org/associations-en-alerte/
Expérimentation territoriale
C’est un petit coup de pouce, se diront peut-être les associations touchées par la baisse considérable des emplois aidés en 2018. Le Gouvernement relance les emplois francs, avec une phase expérimentale sur deux ans. Pour lutter contre les discriminations à l’embauche des habitants des « quartiers politique de la ville » (QPV), l’État versera aux entreprises et associations une prime annuelle de 5000 euros sur trois ans pour tout recrutement d’un chômeur habitant un des trois territoires franciliens visés dans la phase expérimentale. Pour un CDD de six mois, la prime atteindra 2500 euros par an sur deux ans.
En Île-de-France, 95 quartiers sont concernés par ce dispositif de discrimination positive : tous les QPV de Seine-Saint-Denis, ceux de Roissy-Pays-de-France, de Cergy-Pontoise et du Grand Paris-Sud Seine-Essonne-Sénart. Pôle emploi conduit ce dispositif, déployé par la Direccte. Pour en savoir plus : http://travail-emploi.gouv.fr/emploi/insertion-dans-l-emploi/emplois-francs/
À l’échelle nationale, une enveloppe de 180 millions a été réservée, pour 30 000 emplois environ.
Publié par Marianne Durand, le 17 avril 2018
Nouvelle déléguée à l’ESS
La conseillère régionale Sylvie Mariaud vient de se voir confier le mandat de déléguée spéciale à l’ESS, en remplacement d’Arnaud Richard, qui se consacre désormais à un projet associatif. UDI, comme ce dernier, Sylvie Mariaud est conseillère régionale depuis octobre 2017. Elle est aussi 2e adjointe au maire de Bois-Colombes, chargée du patrimoine bâti, de la voirie des transports et de la petite enfance.
Les acteurs de l’ESS lui souhaitent la bienvenue, en espérant que la nouvelle déléguée à l’ESS pourra contribuer à faciliter la réalisation de leurs projets.