Les résultats en France
En France, le taux de participation a augmenté de 7,69 % par rapport à 2014 soit 50,12 %. L’attribution des sièges du Parlement européen devant être revue une fois que le Brexit aura eu lieu, ce seront 23 sièges qu’occuperont à terme les listes Le Rassemblement national et Renaissance (22 et 21 d’ici là).
Les écologistes d’Europe-Ecologie qui obtiennent 13,47 % des voix (13 sièges après Brexit, 12 d’ici là), devant les Républicains qui n’enregistre finalement qu’un score de 8,48 % (8 sièges). La France insoumise obtient que 6,31 % des voix (6 sièges), juste devant la liste commune du Parti socialiste, de Place publique et de Nouvelle Donne (6,19 % des suffrages, soit 6 sièges après le Brexit, 5 sièges avant).
La liste de droite n’enregistre finalement qu’un score de 8,48 % (8 sièges). La France insoumise obtient que 6,31 % des voix (6 sièges), juste devant la liste commune du Parti socialiste, de Place publique et de Nouvelle Donne (6,19 % des suffrages, soit 6 sièges après le Brexit, 5 sièges avant).
Des groupes en recomposition au Parlement européen, à la recherche de nouvelles coalitions
Dès juillet, les nouveaux eurodéputés français rejoindront leurs homologues des 27 autres pays de l’UE au Parlement européen où ils recomposeront, par affinités politiques, les groupes qui siègent dans l’hémicycle.
Selon les résultats provisoires, les conservateurs du groupe Parti Populaire Européen (179 sièges), avec lesquels siègent les Républicains, et les sociaux-démocrates du S&D (150 sièges) perdent pour la première fois depuis plus de vingt ans la majorité dont ils disposaient à eux deux.
Guy Verhofstadt, le président du groupe ADLE, a confirmé que les libéraux se plieraient au jeu des "Spitzenkandidaten" (ou la tête de la liste). Mais les négociations s’annoncent ardues, le nouveau groupe que souhaite former l’ADLE avec les élus français de la liste Renaissance (LaREM, Modem et partenaires) se veut désormais comme un allié incontournable (107 sièges au total).
Il est ainsi difficile de dégager une coalition suffisante pour élire le futur président de la Commission européenne, même si Joseph Daul, le président du Parti populaire européen réclame d’ores et déjà que le poste revienne au chef de file de sa famille politique, Manfred Weber.
Les tractations pour les présidences du Parlement européen et, surtout, de la Commission européenne se sont poursuivies le mardi 28 mai avec un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement dédié à l’allocation des postes clés de l’UE. En raison de l’important éclatement des forces au Parlement, aucun scénario ne paraît favori à ce stade.
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Source : Toute l’Europe