Par Aurélie Leroy, chercheuse au CETRI, dans le hors-série d’Axelle de janvier-février.
Chercheuse depuis 15 ans au Centre tricontinental, Aurélie Leroy s’attache particulièrement à suivre les mobilisations des femmes et la situation socioéconomique et politique de l’Asie du Sud. Quelle est sa lecture de la crise sanitaire en termes d’inégalités de genre au niveau global ?
Pour Aurélie Leroy, historienne et chargée d’étude au Centre tricontinental (ou « CETRI », une ONG basée à Louvain-la-Neuve), la crise est révélatrice des contradictions du système capitaliste néo-libéral. Elle rend visibles la place-clé occupée par les femmes dans le système économique et, en même temps, la fonctionnalité de la domination patriarcale et des violences de genre dans ce système. Sur la ligne de front contre la pandémie, et pleines d’un capital de savoirs, d’expériences et de ressources propres, les femmes pourraient toutefois en sortir plus fortes : plus déterminées que jamais à faire société... sans détruire la vie.
Lire l’entretien dans le hors-série d’Axelle de janvier-février.