Mme Berrahma esquisse un sourire apaisé. « Je viens de retrouver un emploi comme agente à la ville de Paris. Je suis soulagée. Quand je suis arrivée en France en 2017 avec ma fille, je ne connaissais pas grand monde. Le PIE de Tremblay m’a énormément aidée ».
PIE pour Projet Insertion Emploi : ces structures municipales sont pensées pour accompagner les personnes au RSA (Revenu de Solidarité Active) et donc souvent dans une situation précaire. « Avec elles, nous travaillons à lever leurs freins vers l’emploi, qui sont parfois liés à l’accès à l’emploi, mais aussi au logement, à la santé ou encore à la garde des enfants », détaille Laetitia Bogucki, responsable du PIE de Tremblay.
En 2018, cette structure composée de 6 professionnels peut se prévaloir d’un taux de 11 % de « retour vers l’emploi », dont 37 % vers un emploi durable (CDD de plus de 6 mois ou CDI).
Des suivis qui se font grâce à des fonds municipaux, départementaux, mais aussi européens. Au nom de la solidarité, l’Union européenne intervient en effet de façon importante dans les territoires présentant des difficultés économiques et sociales. « Entre 2014 et 2020, le Fonds social européen a versé 39,7 millions d’euros à la Seine-Saint-Denis et 950 000 euros au titre de l’Initiative Emploi jeunes (à destination de jeunes ne se trouvant ni en études, ni en emploi, ni en formation) », rappelait ainsi Baudoin Baudru, chef de la représentation de la Commission européenne en France.
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