Pour répondre à une réelle préoccupation de l’exécutif départemental, le Département de la Seine-Saint-Denis mène à travers ses marchés publics de restauration collective à destination des agent.e.s, une politique volontariste et engagée.
En effet, depuis de nombreuses années, le bureau de la restauration a anticipé les nouvelles réglementations en matière de transition écologique. Il a su relever les défis en intégrant en 2016 dans la restauration des agent.e.s département.ales.aux plus de produits bios, locaux, de saison ou issus du commerce équitable, tout en assurant l’accès à un repas de qualité et équilibré à chacun.e.
Les enjeux sociétaux, environnementaux et de santé publique bien intégrés dans la politique de restauration collective
Le Département gère deux restaurants administratifs (Colombe et Picasso) situés à Bobigny et dotés de cuisines permettant de préparer les repas sur place.
Confié à la société Elior dans le cadre d’un marché public, ces deux restaurants représentent un tiers des repas servis chaque jour aux agent.e.s. L’introduction de nouvelles exigences dans le marché passé avec cette société a donc permis de renforcer le recours aux produits bio. En 2018, les produits bios étaient composés ainsi de 65% de légumes surgelés (en hausse de 23 % par rapport à 2017), 46 % de légumes frais (+5 %) et 26 % de fruits (+ 2%).
De plus, la mise en place de différentes instances, commissions de menus, réunions de travail, suivi et contrôle de la prestation en lien avec le prestataire, a contribué à améliorer au quotidien le service rendu aux agent.e.s département.ales.aux. L’installation du tri des bios déchets, du tri sélectif et la contractualisation d’un bilan carbone valorisent les actions déjà mises en place.
De plus, l’attention portée à toutes les initiatives relatives au développement durable est prégnante. Par exemple, en 2018, les convives ont été sensibilisés à la réduction des déchets, au tri sélectif, aux gestes écoresponsables par le biais d’ateliers ou d’animations (pesée des restes de pain à la dépose plateau, smoothie à base de fruits non vendus, confitures préparées avec des fruits trop mûrs, fabrication de muffins avec le pain non vendu, panier de fruits et légumes bios proposés à la vente…
Une démarche valorisée par l’obtention de la certification ECOCERT en 2018
Construire une telle démarche doit tenir compte des évolutions législatives, réglementaires et environnementales. Le Département a fait le choix d’anticiper ces évolutions et a été récompensé par la labellisation Ecocert de niveau 1. Pour autant, il ne s’arrête pas là et propose également aux agent.e.s et usagers des distributeurs de boissons et friandises avec uniquement des produits sains, bios et issus du commerce équitable.
Une prochaine étape ? Pourquoi pas la labellisation de niveau 2…