L’Attiéké est un lieu occupé née dans les luttes contre les expulsions qui avaient laissé une centaine de personnes sur le carreau. C’est à la fois un lieu d’habitation pour 40 personnes et un lieu de lutte, d’organisation, de solidarité directe et locale, ouvert sur la ville. Depuis octobre 2013, date de son ouverture, des centaines de personnes se sont défendues et organisées dans les permanences logement et les permanences papiers. Les services de la Mairie ont même envoyé plusieurs personnes aux permanences.
Des centaines de personnes se sont formées aux ateliers de français, ont appris à réparer leur vélo, ou ont participé aux permanence d’ écrivain public. Des dizaines d’enfants ont joué au centre de loisirs de l’Attiéké.
L’Attiéké est un lieu central d’activités et de résistances populaires indépendant dans Saint-Denis. Des journées et des soirées de solidarité avec divers combats pour la justice sociale, contre le racisme, le sexisme ont été organisées se sont organisées. Des dizaines d’asssociations et de collectifs ont utilisées le lieu.
Aujourd’hui, l’Attiéké est menacé d’expulsion. Nous sommes convoqué.e.s le 7 juillet au tribunal, face au propriétaire, la Fédération française de triathlon. Derrière, c’est l’expulsion qui s’annonce, avec 40 personnes qui vont se retrouver à la rue. Hier mal-logé-es aujourd’hui menacé-es d’être expulsé-es, sans qu’il n’y ait aucune procédures de relogement. C’est la fin d’un lieu de résistance qui fait vivre les luttes et les solidarités à Saint-Denis.
Nous appelons toutes les forces, tous les collectifs de la ville à s’unir pour revendiquer avec l’Attiéké
la réquisition de l’Attiéké ou d’un bâtiment vide par la mairie de Saint-Denis
le relogement des habitant-es
la régularisation des habitant.e.s
Nous appelons à se rassembler le Samedi 2 juillet, nous appelons à une grande manifestation pour s’opposer à l’expulsion. Nous appelons à une semaine de lutte entre le 1er et le 7 juillet.
Le collectif de l’Attiéké