Le comité de candidature Paris 2024 a transmis le 7 octobre dernier le 2ème dossier technique (DT2) au Comité International Olympique (CIO).
Le DT1 transmis en février dernier fournissait les premiers éléments techniques de la candidature relatifs au concept olympique, c’est-à-dire la répartition géographique des sites de compétition et de non-compétition (le village olympique, le centre principal des médias, le village des médias...), qui actaient la place très importante de la Seine-Saint-Denis dans le projet de Paris 2024.
Le DT2 porte sur les aspects juridiques de l’organisation et de la livraison des Jeux (notamment la gouvernance des Jeux) et sur les garanties financières apportées par l’État et les collectivités territoriales concernées. Sur la question de la gouvernance, le projet de Paris 2024 prévoit trois structures : le COJO (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques) qui pilote l’organisation générale des Jeux, la SOLIDEO (Société de livraison des équipements olympiques) qui aura comme mission la construction des équipements et infrastructures des Jeux et enfin une structure qui prendra en charge la préparation et la gestion de l’héritage des Jeux de 2024.
A ces éléments relatifs à la gouvernance, le comité de candidature a joint les garanties financières apportées par l’État et les collectivités territoriales sur les investissements olympiques.
Les collectivités ont ainsi délibéré depuis début septembre sur le montant de leur participation financière. Aux investissements financés par l’État à hauteur d’un milliard d’euros, s’ajoutent 145 millions pour la Région Ile-de-France et 145 millions pour la Ville de Paris.
S’agissant de la Seine-Saint-Denis, le Département a pris une délibération, le 29 septembre dernier, l’engageant sur différents investissements à hauteur de 67 millions d’euros, auxquels s’ajoutent les 35 millions délibérés par l’EPT Plaine Commune, les 20 millions délibérés par l’EPT Paris Terres d’envol ainsi que les 3 millions portés respectivement par les communes du Bourget et de Dugny.
Les investissements du Département porteront sur des projets cofinancés et structurants pour l’héritage des Jeux sur le territoire. Ils seront autant de supports pour ses politiques publiques. En particulier, le Département s’est engagé sur le projet de passerelle du futur village olympique (entre Saint-Denis et l’Ile Saint-Denis), la piscine du Parc des Sports de Marville (qui accueillera les épreuves de water-polo), les aménagements du canal entre la Villette et le Stade de France, la rénovation d’équipements sportifs qui serviront de sites d’entraînement pendant les Jeux ou encore la requalification de l’ex-RN2 en boulevard métropolitain et les cheminements piétons entre le quartier des Six-Routes à La Courneuve et le Parc des Sports de Marville.
L’effort exceptionnel auquel s’engage le Département en cas de succès de la candidature olympique est à la hauteur des enjeux de ce projet pour le développement territorial de la Seine-Saint-Denis, le renforcement de son attractivité et de son dynamisme. Ces investissements sont en effet porteurs d’héritages importants pour notre département, héritages que la collectivité associée au comité de candidature et aux autres collectivités concernées va désormais s’attacher à détailler dans le cadre du dossier final (DT3) qui sera remis au CIO le 3 février 2017.
Pour plus d’information : http://lemag.seinesaintdenis.fr/Par...