Actualité sur Europe post-2020

Publié le par le Centre de Resssources des Partenaires de la Seine-Saint-Denis

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La Région Ile-de-France et dix autres Régions et Villes capitales de l’UE ont défendu leurs intérêts dans le cadre des discussions sur le post-2020

Tous ont adopté une position commune en faveur de la poursuite, après 2020, d’une politique de cohésion au bénéfice de leurs territoires ("For a strong Cohesion policy post-2020 supporting EU capital cities and regions and their citizens May 2017").

Affirmant leur volonté de contribuer au succès de la politique de cohésion en mettant l’accent sur les résultats concrets qu’elle apporte aux citoyens européens et soulignant le rôle des Fonds Européens Structurels et d’Investissement (FESI) pour améliorer l’image de l’UE, les signataires (les Régions de Berlin, de Brandebourg, de Bratislava, de Bruxelles-Capitale, d’Helsinki-Uusimaa, d’Île-de-France et les Villes de Budapest, Londres, Prague, Riga, Vienne et Varsovie) insistent en particulier sur :

la dotation de la future politique de cohésion qui devra permettre de relever les défis auxquels l’UE est confrontée, y compris dans les régions capitales ;
la dimension urbaine et territoriale de cette politique qui devra prendre en compte les enjeux liés aux zones urbaines fonctionnelles et aux territoires péri-urbains ;
la simplification des procédures de mise en œuvre et l’instauration de règles communes aux FESI afin de réduire drastiquement la charge administrative qui pèse sur les autorités de gestion et les bénéficiaires ;
la liberté qui doit être laissée aux Villes et Régions capitales dans le choix des outils d’intervention, les subventions n’ayant pas les mêmes finalités que les instruments financiers ;
l’importance de la coopération territoriale européenne qui ne doit pas se limiter à la coopération transfrontalière ;
le calendrier de négociations des propositions législatives qui devra aboutir à un accord au plus tard à l’été 2019 afin d’éviter tout retard de programmation.

Présentée le 26 juin à Markku Markkula, alors Président du Comité des Régions, cette position a également fait l’objet d’une large diffusion aux décideurs européens impliqués dans les discussions sur l’avenir de la politique de cohésion.