Toute l’Europe a eu l’opportunité de contacter la directrice de la Fondation Hippocrène : Dorothée Merville.
Un prix pour valoriser l’éducation à l’Europe
Le Prix Hippocrène existe depuis 10 ans, et a été contracté en partenariat avec le Ministère de l’Education nationale. Il permet aux différents niveaux scolaires de remporter différents prix, pour tout projet ayant un lien avec les questions européennes. Il existe 6 récompenses, dont un nouveau qui est celui du prix du public. Les récompenses peuvent aller d’un montant de 5 000 euros à 10 000 euros. Le prix du public permet d’obtenir une bouse supplémentaire de 1 000 euros, avec également la possibilité de mettre en avant le projet sur les réseaux sociaux.
« Avec cet argent, les lauréats financent un voyage de classe dans le pays de l’établissement avec lequel ils ont travaillé toute l’année autour d’un projet » (Dorothée Merville pour Toute L’Europe).
Parmi les exemples de projets récompensés, Dorothée Merville a cité un projet lauréat, situé dans un village de la Manche, au sein de l’école primaire d’Ouest Marest. Le projet présenté par cette école primaire portait sur des relevés météorologiques, dont les recherches étaient confrontées par la suite avec des écoles partenaires en Europe. Le projet a permis aux élèves d’avancer dans plusieurs matières du programme scolaire (mathématiques, français, sciences ….). De plus grâce au projet de comparer le climat avec leur voisins européens, suédois ou portugais. Grace au prix remporté dans le cadre de la fondation, ils ont pu partir en Slovénie.
Le prix Hippocrène attache une importance à l’éducation à la citoyenneté européenne, notamment encourageant les projets entre pays européens. La directrice de la fondation a d’ailleurs observé « un sentiment ambivalent » concernant le sentiment d’appartenance européenne chez les jeunes. Elle pointe notamment un sentiment d’appartenance européenne liée à libre circulation et la possibilité de voyager dans les différents pays européens. Cependant, elle relève qu’une partie des jeunes ont, au contraire « la sensation de ne pas pouvoir accéder à tout cela. Elle développe une forme de distance avec l’Europe. Pour elle (une partie de la jeunesse), l’Europe est à Bruxelles, pas dans les campagnes ou les quartiers populaires. » (Dorothée Merville pour Toute l’Europe).
Avec la Crise du COVID19, la fondation sera « plus souple » rassure la directrice de la fondation. Cela permettra notamment aux lauréats de repousser les voyages ou d’investir autrement la bourse reçue :
« La mobilité virtuelle sera très certainement clé et le jury s’attachera à récompenser la créativité des projets en la matière. » (Dorothée Merville pour Toute l’Europe)
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"Pour les jeunes, l’Europe est une opportunité qui fait tomber des barrières"
Prix Hippocrène de l’éducation à l’Europe
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