À quoi ressemblait l’éducation populaire en 1900 ? [1/2] : Des lectures publiques à l’économie sociale en Seine-Saint-Denis

Publié le par le Centre de Resssources des Partenaires de la Seine-Saint-Denis

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On l’a oublié : il y a un siècle, une grande frénésie d’éducation populaire tenaillait le pays et notamment l’actuelle Seine-Saint-Denis. Elle se concevait comme une mission à la fois d’enseignement et de solidarité sociale. L’état des lieux dressé entre 1897 et 1903 autorise ainsi de raviver les idées neuves d’un autre siècle.

 

Des milliers de conférences populaires, des centaines de cours d’adultes, des lectures publiques prononcées chaque semaine dans les écoles devant des auditoires ouvriers, des centaines d’associations d’entraide et de solidarité, des milliers d’hommes et de femmes mobilisés, des « outils » et des savoir-faire d’un nouveau genre peu à peu mis en commun : on imagine mal, à un siècle de distance, l’immense frénésie d’éducation populaire qui s’est emparée du pays dans les années 1890-1900.

C’est à ce moment précis que l’expression elle-même s’impose sur la scène publique. Et jamais, hormis à la Libération peut-être, on n’a autant écrit, discuté, inventé en ce domaine. C’est bien simple : l’éducation populaire a pris en ces années l’allure d’une grande croisade nationale, dont on attendait alors l’émergence d’une « France nouvelle ». L’ambition qu’elle couvrait de son nom s’accordait, il est vrai, avec les idéaux démocratiques de la IIIe République : en assurant l’accès du peuple à la culture, au savoir et à la compréhension du monde, l’éducation populaire, conçue comme indispensable complément de l’école, visait à former les « citoyens éclairés » que le nouveau régime appelait de ses vœux ; mais elle ambitionnait aussi de mettre sur pieds des formes d’entraide sociale, dont certaines ont à présent le parfum indéchiffrable des choses disparues, et qui se destinaient à corriger les méfaits du libéralisme économique. Œuvres d’enseignement, côté pile ; œuvres sociales, côté face.

Au centre de cette « éducation du peuple » se tenaient toutefois une institution commune : les écoles primaires du pays, dont on a oublié l’importance dans les existences et les sociabilités d’antan. D’abord parce que les salles de classes et les préaux formaient, après les cours, les lieux attitrés de ces multiples activités ; ensuite parce que les instituteurs et les institutrices constituaient le gros des « animateurs » et des conférenciers ; et enfin parce que ce sont les réseaux d’anciens élèves qui, en ces années, ont le plus régulièrement alimenté ces organisations.

Les traces manquent à présent pour faire revivre les réalisations d’alors et leur emboîtement serré à l’échelle de l’actuelle Seine-Saint-Denis. On dispose toutefois d’un précieux guide : en 1894, en effet, soucieuse d’en encourager l’essor, la Chambre des députés décida qu’il serait procédé à un état des lieux de l’éducation populaire en France. Confiée à Édouard Petit, vice-président de la Ligue de l’enseignement, et reconduite chaque année entre 1894 et 1903, la gigantesque enquête qui en a découlé donne naissance à un monument de papier : le Rapport sur l’éducation populaire ( voir présentation en document joint)

À l’occasion de ce travail, gros d’un bon millier de pages, abondamment lu, commenté, critiqué à l’époque, l’éducation populaire est constituée en univers d’activités à part entière, doté de références et de formes d’action communes, bref d’une sorte d’unité directrice. Mais ce n’est pas tout : à présent, ce rapport constitue aussi un précieux « lieu de mémoire » de l’éducation populaire, tant il ne reste bien souvent pas d’autres vestiges des milliers d’activités passées qu’il avait pris soin de consigner.

À cheminer dans l’épais maquis des actions menées alors, se trace un premier enseignement ; un premier dépaysement aussi :
L’éducation populaire, c’était : – les œuvres post-scolaires – les patronages de la jeunesse – les colonies de vacances – la mutualité scolaire – les « petites A » – les cours du soir pour adultes et adolescents – les conférences populaires – la lecture populaire – les Universités populaires

Ainsi se dessine, immuablement repris d’année en année, un canevas d’actions, toutes gratuites, où s’articulent répétons-le les activités intellectuelles et celles tournées vers la solidarité.

Les « lendemains de l’école »

C’est du côté de ce qu’on nomme alors les « lendemains de l’école » que l’éducation populaire trouve ses développements les plus affirmés. Les cours du soir, développés dans les années 1860 sous la férule du ministère de l’Instruction, en forment d’abord l’essentiel. Organisés dans les écoles et tenus par des enseignants en titres, ils visent à instruire les adolescents, les jeunes ouvriers et jeunes ouvrières qui ne sont pas allés à l’école, ou qui souhaitent acquérir une formation complémentaire. Proche de ceux que dispensent les associations philotechniques, dont celle de Saint-Denis constitue un modèle du genre [1], cette « seconde instruction » est faite de « cours spécialisés », de comptabilité, de calcul, de « lettres d’affaire et de correspondances » ou encore de stéréotomie. Aux adolescents des villes, surtout, ils délivrent un apprentissage technique. À leur côté, se tiennent les « cours d’illettrés », bien moins suivis, et les cours pour jeunes filles, dispensés le plus souvent par l’institutrice. Ces derniers, où priment les leçons de couture, de coupe et de cuisine, organisé sous l’égide de l’Œuvre du trousseau, entendent donner aux adolescentes les « connaissances indispensables à l’ouvrière et à la ménagère ». En 1902 puis 1903, ces cours s’installent dans les écoles de La Courneuve et de Noisy-le-Sec.

À y regarder de près, on découvre que l’ambition éducative est loin d’épuiser le projet ; aux filles comme aux garçons, ces cours délivrent les rudiments d’une « formation du citoyen ». À La Courneuve, par exemple, l’institutrice complète ses leçons pratiques de courtes « leçons d’histoire contemporaine, d’enseignement civique, de morale sociale, de législation spéciale à la femme, etc. » Il s’agit de sortir la femme de l’isolement du foyer « auquel trop souvent la femme est condamnée ». « Celle qui sera l’éducatrice de l’enfant, lit-on en 1903, doit être initiée aux complexes et troublants problèmes de la vie collective dans la Cité. Elle ne peut s’en désintéresser sans qu’il y ait divorce entre sa mentalité et celle de son associé dans l’union pour l’existence. D’ailleurs, la femme a besoin d’être armée comme l’homme pour la nécessaire conquête du gagne-pain et la défense de ses droits ».

Si importants qu’ils paraissent (en 1897, 30 000 instituteurs avaient tenu des cours d’adultes), ces cours n’occupent qu’une place résiduelle dans le paysage de l’éducation populaire. Leur conception trop strictement éducative, l’obligation de présence dont ils sont souvent assortis et surtout la difficulté à « toucher » le public populaire en provoquent alors le déclin. Les cours d’illettrés, en particulier, sont assez largement désertés. « Non que les illettrés se complaisent dans l’ignorance, précise le rapport, mais, parvenus à l’âge de 18, 19 ans, ils n’osent pas s’asseoir sur les bancs de la classe, à côté de camarades plus instruits. Un faux point d’honneur les arrête. Ils craignent des railleries ». De nouvelles formes d’intervention s’inventent qui prennent peu à peu le pas sur ces cours. « L’éducation populaire, limitée hier encore aux adolescents en quête de connaissances complémentaires, aux adultes illettrés, désireux d’apprendre leurs petites lettres, lit-on dans le rapport de 1899, s’élargit et devient l’éducation du peuple tout entier ».

Le plus neuf, sans doute, réside dans la floraison des œuvres qui se réclament alors de la libre initiative. À commencer par les « lectures populaires ». Initiées par le poète Maurice Bouchor, elles sont introduites à Montrouge en 1896, avant de se diffuser à travers le pays. Le principe est simple : en une formule qui n’a ni la froideur des conférences savantes ni la prétention des représentations théâtrales, « trop longues et trop coûteuses aux petites gens », il s’agit de faire pénétrer les « chefs-d’œuvre de la littérature classique » dans les milieux populaires et de contribuer à « la formation du goût ». Sous les préaux des écoles, installés pour l’occasion de bancs et de chaises, des équipes de maîtres et de maîtresses s’entendent, en soirée ou le dimanche dans la matinée, pour lire un texte et pour le rendre vivant. La lecture ainsi organisée, soit à une voix, soit dialoguée, à des allures de véritable petit « spectacle » : le plus souvent, elle s’ouvre par un chœur et se prolonge par une causerie. À Montreuil, en 1898, l’une des séances se présentait de la façon suivante : «  1. Chœur ; 2. Fables expliquées ; 3. Causerie sur le croup ; 4. Chœur ».

D’une manière générale, au programme de ces lectures populaires figurent pour l’essentiel des Fables de la Fontaine, des scènes de Molière, des poésies d’Hugo et des contes d’Alphonse Daudet. La lecture elle-même ne s’improvise pas. Elle réclame un savoir-faire bien particulier que de petits opuscules et une série d’articles publiés dans la revue Après l’école, se chargent alors de codifier. En premier lieu, il revient aux lecteurs, après avoir choisi les passages qu’ils souhaitent partager, de les étudier avec soin pour saisir les intentions de l’auteur et s’assurer de pouvoir les restituer. « Sans ce travail préparatoire, précise-t-on, vous lirez mal. Lire, c’est presque commenter un texte ; c’est souligner de la voix les mots essentiels, c’est mettre en relief ce qui doit s’imposer à l’esprit, rejeter au second plan ce qui est accessoire. C’est encore se mettre en harmonie avec les sentiments qu’exprime l’auteur, les rendre et les communiquer autour de soi : un sourire, une voix émue, des yeux où vont poindre des larmes, c’est un commentaire, et qui en dit long. Le visage parle comme la voix, et il n’en est pas moins expressif ». Les gestes ne sont pas de mise. Le débit, lui doit être simple, naturel, « sans rien d’apprêté, de théâtral, qui sente la déclamation en usage dans les conservatoires ». Plus concrètement, enfin, le lecteur fait précéder sa lecture d’une rapide présentation de l’œuvre et de l’auteur, « dont toute érudition est exclue » ; il expose et situe les passages choisis en quelques mots, et surtout, à la fin de sa lecture, il prend soin, toujours, de tirer la moralité du texte, de souligner la leçon qui s’en dégage.

Ces lectures populaires, rétives à la quantification, remportent de grands succès, s’enthousiasme Édouard Petit ; certaines drainent un auditoire de plus de 800 personnes. « L’avenir, conclut-il, appartient à la lecture ».

Mais le clou de ces actions soucieuses d’« aller au peuple », le domaine le plus foisonnant aussi, se trouve du côté des conférences populaires. Celles-ci exercent, à la fin du XIXe siècle, une emprise considérable. « Il n’a pas été fait, dans les dix dernières années, moins de cent mille conférences de vulgarisation par an », note Édouard Petit.

Entre 1898 et 1903, le territoire de l’actuelle Seine-Saint-Denis en accueille plus d’un millier chaque année. Tenues elles aussi en soirées, elles se déroulent le plus souvent dans les salles de classe des écoles. Les conférenciers se recrutent surtout parmi les inspecteurs primaires et les instituteurs. Ces dernier, estime-t-on alors, ont « l’habitude de parler aux enfants du peuple ce qui leur donne le ton qu’il faut employer pour parler au peuple ». Il arrive aussi que le médecin du quartier, un juge de paix, un avocat ou un employé des contributions se mêlent d’entretenir l’auditoire. Devancières à leur façon des Universités populaires qui foisonneront à partir de 1900 [2], ces conférences ont avant tout pour ambition de « permettre aux plus illettrés de s’intéresser aux questions d’ordre intellectuel et d’introduire des lumières dans les esprits les moins cultivés ».

L’extrême variété des programmes y incline. Durant l’année 1898, à Aubervilliers, dans la salle de classe de l’école du Centre, se succèdent, en vrac :
« Le problème de la misère »
« L’Europe pittoresque »
« La devise républicaine »
« Le féminisme en Nouvelle-Zélande »
« Les réjouissance populaires d’autrefois »
« Le militarisme »
et « Le familistère de Guise ».

Les conférences les plus réclamées, toutefois, à en croire les inspecteurs primaires, précieux observateurs de tout ce mouvement, concernent la géographie, les explorations, les découvertes scientifiques et les sujets d’actualités. « La conférence, note l’un d’eux, devient le journal parlé commentant les grands événements qui s’imposent à l’attention publique ». Mais si les conférences populaires forment à ce point « une distraction attendue, désirée, sollicitée », c’est qu’elles ne se bornent pas à constituer une leçon. Souvent, une causerie, un morceau de musique, écouté au phonographe, ou un chant exécuté par les élèves de l’école, La Marseillaise en premier lieu, agrémentent aussi la soirée, et lui donnent des airs de « veillée populaire ». À partir de 1896, les « projections lumineuses », dont les conférenciers prennent l’habitude d’assortir leur programme, en assurent l’éclatant succès. « Premiers temps de l’histoire de France », « Ce qu’on peut voir dans une mare », « Scènes de la vie militaire », « Ce que le microscope permet de voir du corps humain » ou encore « L’industrie des huiles et des savons » : une fois l’appareil maîtrisé, ces « vues » projetées au mur étoffent les programmes. À Aubervilliers, encore, en mai 1902, le programme des conférences se présentait ainsi :

1.Conférence : Madagascar ;
Musique : au début la Marseillaise, à la fin Faust

2.Conférence : Le Suffrage universel et le vote ;
Projection : vues scientifiques (radiographies)

3.Causerie : Zola et son œuvre ;
Musique : La Fédérale de Massenet (chœur d’enfants) ;
Projection : Expressions des émotions chez les hommes et chez les animaux

4.Conférence : Le progrès moral ;
Projection : Costumes de France et des colonies

5.Conférence : Les impôts depuis la Révolution ;
Projection : Une salle du musée du Louvre.

Les projections ne sont pas pure distraction. Elles autorisent de parler d’art ou de découvertes scientifiques. Les « vues de la région », longtemps les plus nombreuses, permettent aussi aux « professeurs du peuple » de miser sur l’« histoire du pays natal ».

Multipliées en ces années, ces conférences ont donné corps à un « réseau » d’éducation populaire, où se sont précisées les manières de faire et où, pour lever les difficultés sans cesse rencontrées par les conférenciers, les ressources pédagogiques ont été mises en commun. Il apparaît vite, en effet, que la mission que se donnent les conférences populaires réclame davantage que de la bonne volonté. « Trop souvent encore, rapporte Édouard Petit, la conférence ne s’adresse pas à un auditoire ». Dans les milieux de l’enseignement primaire, des conseils techniques sont alors mis en circulation, dont le Guide pratique à l’usage du conférencier populaire, que publie Henri Gilbault en 1905, fixe les principes : le conférencier, accoutumé déjà à prendre la parole en public, se doit de disposer d’une voix bien timbrée ; et pour s’attirer la sympathie du public, il ne doit pas se montrer prétentieux. La conférence, elle, préparée avec soin et dotée d’un plan bien établi au préalable, doit être dite et non lue, faire une large part à l’improvisation, qui permet la chaleur de l’expression et la vivacité du débit, et ne pas excéder 45 à 55 minutes, de façon à ne pas fatiguer un auditoire peu accoutumé à l’exigent effort d’attention que réclame l’exercice [3].

En l’espace de quelques années, un ensemble d’outils sont aussi élaborés pour faciliter la tenue des conférences. Des « affiches passe-partout », sur papier rouge vif, sont imprimées qu’il suffit de compléter et d’apposer sur la porte de l’école pour annoncer la conférence à venir. Et surtout, une Société nationale des conférences populaires est créée, rue de la Bourse à Paris, qui propose sans cesse de nouveaux thèmes de conférence, met en circulation « des plans et des sujets tout traités » et élabore une « bibliothèque circulante » où les conférenciers trouvent les ouvrages dont ils ont besoin et qu’ils peuvent, ainsi, se faire envoyer. Du Peuple de Michelet aux Merveilles de l’horlogerie de Portal, des Nouvelles colonies françaises aux Lectures historiques de Langlois, de l’Encyclopédie des reptiles à l’Enseignement de l’anti-alcoolisme du Dr Galtier-Boissière : le catalogue comporte près de 450 titres en 1905.

Mais c’est l’usage des projections qui a alors suscité la plus grande inventivité. Images trop nombreuses ou sans lien les unes avec les autres, absence de commentaire ou sophistication des explications : l’emploi initial des « vues illustrées », il faut dire, s’avère difficile. À Saint-Denis et à Aubervilliers, un petit groupe d’instituteurs, aidé de quelques professeurs de collège, en science et en histoire pour l’essentiel, s’organise, achète en commun l’appareil à projeter, et entreprend de rédiger, pour chaque vue, une courte « notice » descriptive, destinée à aider le conférencier dans sa tâche et plus encore à former le regard de l’auditoire populaire. Ces petites études donnent ainsi le détail de ce qui est représenté, éclaircissent l’intérêt de l’image, et ajoutent de courtes citations dignes de marquer les esprits. L’inspecteur primaire, dans les premières années, rassemble les boîtes de vues et leurs notices. L’essor des conférences impose bientôt une organisation nationale. À dater de 1898, à ce qu’il semble, le Musée pédagogique, installé rue Gay-Lussac à Paris, se charge de centraliser et de classer les clichés, d’imprimer les notices et d’adresser le matériel ainsi constitué aux conférenciers populaires qui en font la demande. La « bibliothèque » qui se constitue est bientôt considérable. En 1905, elle comporte une centaine de boîtes. Peu à peu, aussi, se codifie l’usage des projections : il est recommandé de laisser le temps au public de se pénétrer de l’image projetée ; mais la projection, en tout, ne doit pas excéder 15 minutes.

Nous ne saurons jamais à quoi ont bien pu ressembler, toutes différentes sans doute, les conférences populaires qui ont ainsi eu lieu dans les écoles de Clichy, de Saint-Denis ou de Montreuil. Une chose est sûre, toutefois : leur succès est considérable. À Montreuil, se réjouit l’inspecteur primaire en 1897, « des pères de famille sont revenus s’asseoir sur les bancs de l’école. Les conférences ont reçu un accueil enthousiaste, et dans certaines écoles, les salles sont trop petites pour recevoir tout le monde ». Au total, ces « lendemains de l’école » se révèlent impressionnants de cohérence, de richesse et de vitalité. Toutefois, et c’est bien ce qui fait la spécificité de l’éducation populaire telle qu’elle se pratique en ces décennies, ces activités d’enseignement, destinées à éclairer le peuple, à en assurer la formation citoyenne et intellectuelle, ne forment qu’une moitié de l’entreprise d’éducation populaire qui tenaille alors le pays. Elles vont de pair avec une gamme tout aussi foisonnante d’œuvres sociales, dont les institutrices et les instituteurs forment, aussi, les artisans et les animateurs les plus actifs. C’est tout l’objet du prochain article que d’en restituer l’aventure. […]

Notes

1. Voir : « Saint-Denis 1900. Sur les traces d’un réseau d’enseignement populaire ».
2. Sur ce point, voir dans cette rubrique le précédent article mis en ligne : « Initiales UP. Les Universités populaires de Seine-Saint-Denis en 1900 ».
3. Pour une étude détaillée du savoir-faire alors constitué à ce sujet, voir : « Comment organiser une conférence populaire. Aux origines d’un savoir-faire ».

Pour aller plus loin

Les références des sources et documents utilisés pour l’élaboration de tout cet article figureront à la fin de la deuxième partie.