Dans le discours de l’an dernier, le président Juncker avait exposé sa vision de la manière dont l’Union pourrait évoluer d’ici à 2025. Le discours était accompagné d’initiatives concrètes sur la démocratie, le commerce, le filtrage des investissements, la cybersécurité, l’industrie et la protection des données, traduisant instantanément les paroles en actes. Cette année, le président présentera immédiatement des propositions qui produiront des résultats positifs pour les citoyens d’ici au sommet de Sibiu, en mai 2019.
L’événement sera retransmis en direct sur EbS ainsi que sur la page Facebook de la Représentation de la Commission en France.
Contexte
Chaque année, en septembre, le président de la Commission européenne prononce devant le Parlement européen son discours sur l’état de l’Union, dans lequel il dresse le bilan de l’année écoulée et esquisse les priorités pour l’année à venir. Il y expose également la manière dont la Commission européenne s’attaquera aux défis les plus pressants de l’Union, ainsi que ses idées pour façonner l’avenir de celle-ci. Ce discours est suivi d’un débat en plénière avec les députés au Parlement européen. Le premier discours sur l’état de l’Union a été prononcé par le président José Manuel Barroso le 7 septembre 2010.
Le discours marquera également le début du dialogue avec le Parlement européen et le Conseil qui vise à préparer le programme de travail de la Commission pour 2019. Ancré dans le traité de Lisbonne, le discours sur l’état de l’Union est défini dans l’accord-cadre de 2010 sur les relations entre le Parlement européen et la Commission européenne. Cet accord exige que le président envoie au président du Parlement européen et à la présidence du Conseil une lettre d’intention dans laquelle il présente en détail les mesures législatives, et d’autres initiatives, que la Commission européenne entend prendre.