INJEP analyses & synthèses

Publié le par le Centre de Resssources des Partenaires de la Seine-Saint-Denis

Mots-clés :

Quels leviers pour mobiliser les jeunes en retrait ? Quelle pertinence du « pays » pour une politique de jeunesse intégrée ? Comment s’insèrent les diplômés du champ du sport et de l’animation ? Tels sont les sujets des trois derniers numéros d’INJEP analyses & synthèses, édité par l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire.

Avec ces dernières parutions, l’INJEP restitue les résultats de ses travaux en les déclinant au sein des trois sous-collections d’INJEP analyses & synthèses : « Etudes et recherches », « Expérimentations » et « Statistique publique ».

« Jeunes ruraux et action publique intercommunale. Quelle pertinence du « pays » pour une politique de jeunesse intégrée ? »

Ce deuxième numéro d’INJEP : analyses & synthèses est consacré à l’action publique intercommunale destinée aux jeunes ruraux. Il se fonde sur une étude comparative du pays de Marennes-Oléron et celui de la Vallée du Lot, interrogeant la pertinence de cet échelon politique et administratif pour une action publique cohérente et pertinente au plus près des réalités locales vécues par les jeunes du territoire. Un enjeu fort à l’heure de territorialisation des politiques publiques de jeunesse, du fait du renforcement de l’intercommunalité ainsi que du rôle accru des régions consacré par la réforme territoriale de 2015 et la loi « Egalité et citoyenneté » du 27 janvier 2017.

« Engagement : quels leviers pour mobiliser les jeunes en retrait ? »

Ce troisième numéro de la collection porte la focale sur des expérimentations du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) qui mettent en lumière les dynamiques et les freins à l’engagement des jeunes les plus en retrait de toute forme de participation. En effet, bien que l’engagement des jeunes soit en hausse, de fortes disparités sociales demeurent également dans le domaine de l’engagement. Or, réduire cet écart entre jeunes dans leur implication sociale, politique et associative est devenu une préoccupation essentielle des pouvoirs publics, ceux-ci y voyant un enjeu nodal de cohésion sociale. Parmi les pistes préconisées : mobiliser l’exemplarité par les méthodes pair-à-pair, renforcer la mixité des groupes au sein des projets, combiner les registres d’incitation et les ressorts de l’engagement des jeunes, assouplir les modalités de gouvernance des associations, ou encore, développer la reconnaissance.

« Trois ans de parcours d’insertion des diplômés du champ du sport et de l’animation »

Dans ce quatrième numéro, ce sont les données d’une enquête sur l’insertion des jeunes diplômés du périmètre du sport et de l’animation entre 2010 et 2013 qui sont analysées. Malgré un contexte économique encore défavorable et un marché du travail dégradé par la crise de 2008, les trajectoires d’accès vers l’emploi restent majoritaires. Un diplômé de 2010 aura travaillé en moyenne 31 mois sur ses trois premières années de vie active. Trois ans après l’obtention de leur diplôme, 85 % des sortants sont en activité et 62 % occupent un emploi à durée indéterminée. Plus de six diplômés sur dix exercent encore un métier spécifique du sport ou de l’animation, mais la fréquence des contrats à durée déterminée et du temps partiel dans ces champs pèse sur la satisfaction de ces jeunes.